Olivier Troisfontaines, meilleur marqueur belge: "Partir à l’étranger ? J’y pense !"
À 28 ans, Olivier Troisfontaines (Alost) réalise sa saison la plus aboutie.
- Publié le 17-05-2018 à 18h29
À 28 ans, Olivier Troisfontaines (Alost) réalise sa saison la plus aboutie.
Chez les Okapis depuis trois saisons après des passages à Louvain et à Liège, Olivier Troisfontaines semble arriver à son "prime". Avec 13,7 points de moyenne par match depuis le début de la saison, il est d’ailleurs… le meilleur marqueur belge, devant l’Ostendais Jean Salumu. "Je savais que je n’étais pas dans les derniers mais je ne vais pas voir tous les jours les statistiques pour savoir où j’en suis", sourit l’ailier alostois.S’il n’y prête pas attention, terminer meilleur marqueur belge dans une équipe du top, ça a tout de même de la valeur aux yeux des recruteurs. Encore sous contrat pour une saison à Alost, Olivier Troisfontaines ne cache pas son envie d’un jour tenter une expérience à l’étranger. "Être l’un des leaders d’une grosse équipe comme Alost, cela signifie quelque chose, c’est certain. Maintenant, c’est sûr que vu la manière dont j’évolue dans le championnat belge, j’ai l’impression que je peux donner plus surtout qu’on est quand même dans un championnat à deux vitesses avec 4-5 bonnes équipes et les autres qui sont moins régulières mais capables de réaliser l’une ou l’autre surprise."
Et quand il voit ses potes Kevin Tumba et Maxime De Zeeuw s’éclater à l’étranger, l’ailier international se dit qu’il pourrait aussi avoir sa chance. "Je suis souvent en contact avec eux et ils m’ont dit que si l’opportunité se présentait, je ne devais pas hésiter. L’année passée, j’ai été en contact avec une équipe mais cela ne s’est pas fait car il y avait une clause de buy-out qui était dépassée dans mon contrat. Mais pourquoi ne pas partir à l’étranger dans un futur proche ?"
Loin d’être un joueur qui se met en avant, Olivier Troisfontaines se donne toujours à 100 % sur le terrain et les supporters alostois, qui sont parmi les plus chauds du pays, l’ont adopté. "On a vraiment de la chance d’avoir des fans comme ça, avoue-t-il. Quand on voit d’autres salles qui sont à moitié vides, chez nous, c’est toujours complet et ils mettent une ambiance de dingue. Je me sens bien à Alost que je considère comme ma deuxième maison. J’ai été accueilli à bras ouverts et je pense que cela se ressent dans mon jeu : je suis libéré." Mais même s’il se sent bien à Alost, Olivier Troisfontaines espère ne pas y faire de vieux os, ce qui signifierait qu’il a reçu sa chance à l’étranger.